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  1. Bonjour, EDIT 20/06/2021 §4 : Complément à la commande de création du certificat suite aux récentes évolutions du Shell script ACME. §6 : Ajout lié au renouvellement. Pour faciliter la compréhension, le texte lié à cette édition est repéré en bleu. EDIT 10/01/2021 § 5.1 : Ajout d’une astuce évitant un problème de renouvellement lié au cookie DID de la double authentification. EDIT 21/08/2020 § 6 : Évolution du script Python pour être aussi compatible de la dernière et actuelle version du langage Python : version 3.x.x § 10 : Mise à jour du texte d’aide associé à l’option « -h ». Suppression des fichiers de trace « cleanlog » et « cleanlogerr » qui n’apportaient rien de plus à la trace existante. Remaniement du fichier de trace pour que soit généré un nouveau fichier à chaque exécution du script. On dispose ainsi d’un historique « tournant » basé sur 9 fichiers : « acme_renew_python.log.1 » à « acme_renew_python.log.9 ». Le fichier à l’indice « 1 » étant toujours le dernier donc le plus récent. Nouvelle version v1.44 du script Python (à remplacer simplement dans le répertoire « /volume1/Scripts »). Pour faciliter la compréhension, le texte lié à cette édition est repéré en bleu. EDIT 11/08/2020 § 10 : Ajout d’une trace complète et systématique du processus de renouvellement. § 10 : Ajout de l’option « -f » au script Python de renouvellement. La partie configuration du renouvellement automatique du certificat au §6 a été revue grâce à l’aide de @bruno78 que je remercie vivement ici, pour prendre en compte une anomalie liée au Shell script « acme.sh » et à l’environnement particulier du NAS Synology. Cette anomalie ainsi que sa résolution, est décrite au § 10 ci-dessous. EDIT 01/06/2020 § 2 : Utilisation du "vrai" root pour la connexion SSH au lieu du "sudo -i" § 3.1 : Utilisation de l'Id principal de connexion OVH § 5.2.1 : Réaffectations de services à faire suite à la création du certificat en mode Ajout. Objectif de ce tutoriel : Créer un certificat « Wilcard » Let’s Encrypt (LE) afin : d’une part, de prendre en compte tous les domaines de second niveau de votre domaine personnel, et d’autre part, de s’affranchir de la limite fatidique de 256 caractères imposée par Synology pour les SAN (Subject Alternative Name – Autre nom de l’objet) lors de la création des certificats dans DSM. Pour mémoire, la méthode de création du certificat « wilcard » LE décrite dans le Tutoriel « Certificat TLS/SSL - Let's Encrypt "Wildcard" » de @unPixel utilisait le service ‘SSL For Free’. Malheureusement, ce service n’étant plus gratuit depuis le 18 mai 2020, il convenait alors pour moi de m’orienter sur un autre moyen pour obtenir un certificat « wilcard » LE et gratuit de surcroît. Nota : ‘SSL For Free’ fournit toujours gratuitement son service mais uniquement pour un seul nom de domaine du type « ndd.tld » (NomDeDomaine.Top-LevelDomain). En fouillant un peu la toile, j’ai fini par trouver cet autre moyen. Il est basé sur l’utilisation du client ACME via le Shell script « acme.sh » disponible sur GitHub. Je vous livre donc ci-après la méthode que j'ai suivie. J’ai essayé de la rendre aussi détaillée que possible. En fait elle est conçue pour « les nuls » 😊, mais pas que ... Sachez que c'est un mixte de différents tutoriels trouvés sur la toile, car aucun pris individuellement ne donnait complètement satisfaction vis-à-vis du but à atteindre et il fallait souvent s’adapter et/ou corriger en fonction de leurs contextes parfois légèrement différents. Je ne m’en cache pas, je n’ai pas réinventé la roue, vous retrouverez ici certaines explications directement extraites et traduites de ces tutoriels. Selon le cas, le lien vers l’original sera donné. Mais avant toutes choses, il convient pour mémoire, de faire un petit rappel contextuel. Depuis que Synology a introduit LE dans la gestion des certificats associés à ses NAS et Routeurs, beaucoup d'entre nous bénéficient du SSL gratuit et c’est très bien. D'un autre côté, beaucoup d'entre nous ne veulent pas exposer les ports 80 et 443 à Internet, y compris l'ouverture de ces ports sur le routeur. Malheureusement, l'actuelle implémentation Synology de LE ne prend en charge que la méthode de validation dite WEB, basée sur le protocole « HTTP-01 » qui nécessite d'exposer notamment le port 80 à Internet. Une alternative à cette non exposition est de passer par l’utilisation de la méthode de validation dite par DNS basée sur le protocole « DNS-01 ». Ce protocole présente l’avantage de ne pas avoir besoin d’ouvrir de ports lors de la création du certificat LE mais surtout lors de son renouvellement et là c’est le « plus » indéniable du point de vue sécurité qu’apporte cette méthode. Mais pour utiliser cette méthode de validation par DNS, il est obligatoire d’avoir la main sur la zone DNS du domaine concerné. En effet, LE vérifie la présence d’un enregistrement de type « TXT » sous la forme de « _acme‑challenge.votre-domaine.tld » contenant la valeur d’autorisation. Cet enregistrement permet de prouver que la personne qui demande le certificat, contrôle également la zone DNS du domaine en question. Il convient aussi de noter que le protocole « DNS-01 » est utilisé pleinement par les fonctions d’API (Application Programming Interface) développées par nos fournisseurs de domaines tels que OVH et que l’on va utiliser ici. Pour l’exemple, la méthode présentée ici, utilise les API de mon fournisseur OVH. Mais vous pouvez très bien utiliser les API d’un autre fournisseur car ACME prend en charge de nombreux autres services DNS. Il faudra alors adapter la méthode en fonction de ces autres fournisseurs. Rien de bien compliqué en soit, les paramètres diffèrent quelque peu mais le principe de mise en œuvre reste le même. Par ailleurs, l’utilisation du Shell script ‘acme.sh’ est rendu possible par le fait que nous pouvons accéder au NAS via une connexion SSH pour le configurer pour renouveler les certificats au lieu d'utiliser le tableau de bord WEB. Maintenant, cerise sur le gâteau si je puis dire, depuis peu Synology a introduit dans DSM le code nécessaire pour qu’il ne soit plus nécessaire d'exécuter le Shell script ‘acme.sh’ sur votre NAS pour renouveler le certificat. Le Shell script ‘acme.sh’ devra simplement être exécuté sur quelque chose (votre PC/Mac ou autre) qui a accès à l'interface d'administration de DSM. Du coup, les méthodes de déploiement du certificat généré sont considérablement simplifiées et c’est qui va être exploité dans la présente méthode. Voilà pour le discours préliminaire, on passe aux choses sérieuses … 1 Pré-requis · Disposer d’un nom de domaine personnel chez OVH. · Attribuer l’@IP externe de votre Box/Routeur à votre nom de domaine personnel. Pour cela, se rendre sur l'espace client d'OVH. Une fois connecté : Si vous avez une @IP fixe : aller dans l'onglet : « Web / Domaines / votre-domaine.tld / Zone DNS » vous devez avoir un enregistrement de type « A » dans le quel votre « votre-domaine.tld » pointe vers cette @IP fixe. Si vous avez une @IP dynamique : aller dans l'onglet : « Web / Domaines / votre-domaine.tld / DynHost » vous devez avoir une ligne avec « votre-domaine.tld » qui a pour cible votre @IP du moment (i.e. l’@IP externe de votre Box/Routeur). Ce même DynHost doit être également défini sur le NAS (« Panneau de configuration / Accès externe / DDNS » où le nom d’hôte est : « votre-domaine.tld ». 2 Installation du Shell script ‘acme.sh’ L’installation du Shell script ‘acme.sh’ doit s’effectuer dans un répertoire qui n’est pas modifié/réinitialisé lors des mises à jour de DSM. Pour ce faire, on va donc créer un répertoire spécifique d’installation « Certs/Acme_install » sous « /volume1 » et surtout pas sous le répertoire « /root » qui lui est régulièrement « nettoyé » par le système. Ce répertoire « /root » est également utilisé par défaut par ACME. Ceci expliquant cela. · Sous Windows ouvrir une session SSH sur le NAS (en tant qu’utilisateur « root ») avec « PuTTY » ou « WinSCP » · Sous Mac ouvrir une session SSH en lançant le « Terminal » puis tapez : ssh utilisateur-admin@ipdunas (si le port n'est pas 22 alors il faut rajouter « -pXXXXX » où XXXXX = No du port personnalié sudo -i (pour passer en « root » - c'est la procédure normale). · EDIT : Il s'avère que passer sous « root » via un « sudo -i» sur PC comme sur Mac, génère une erreur dans l'exécution de la commande « ./acme.sh». Aussi, je vous invite à suivre le Tuto sur les "Accès SSH et ROOT via DSM6" de @unPixel et ainsi de configurer un accès par le "vrai" « root ». Cela marche tout de suite bien mieux ... Nota 1 : Pour ma part sous Windows, je préfère l’utilisation de « WinSCP » à « PuTTY », tout simplement à cause de son interface graphique qui est très agréable de mon point de vue et aussi parce que l’on peut accessoirement directement sélectionner le texte affiché dans la Console pour le Copier/Coller ailleurs dans une autre application. C’est tout bête mais bien pratique au demeurant. Certes « PuTTY » le permet aussi mais je le trouve beaucoup moins souple de ce point de vue, et ce n’est que mon avis ... Nota 2 : Pour mémoire et ceci est valable pour toute la suite : le symbole « $ » présent en début des lignes de commandes Shell présentées ici, est ce qu’on appelle l’invite de commande du Shell. Dans le cas présent, il est propre à l’outil « WinSCP » que j’ai utilisé pour exécuter les différentes commandes Shell de cette procédure. Bien évidemment, il ne faut pas le sélectionner si vous faites des Copier/Coller du texte de ces commandes. Je préfère prévenir même si c’est évident pour certains initiés … · Tapez successivement les commandes suivantes : On crée le répertoire d’installation d’ACME : « /volume1/Certs/Acme_install » et on s’y place : $ cd /volume1 $ mkdir -p Certs/Acme_install $ cd Certs/Acme_install On télécharge ACME chez GitHub $ wget https://github.com/acmesh-official/acme.sh/archive/master.tar.gz On décompresse le fichier téléchargé et on se place dans le répertoire qui a été automatiquement créé lors de la décompression : $ tar xvf master.tar.gz $ cd acme.sh-master On lance l’installation d’ACME (pensez avant à remplacer dans la commande : « email@gmail.com » par votre @Mail personnelle) $ ACME_HOME="/usr/local/share/acme.sh" $ CERT_HOME="/volume1/Certs" « CERT_HOME » est le répertoire où seront générés les fichiers du certificat. Vous pouvez l’adapter à besoins. $ ./acme.sh --install --nocron --home "$ACME_HOME" --cert-home "$CERT_HOME" --accountemail "email@gmail.com" --nocron : spécifie de ne pas installer par défaut le « cron job ». Vous comprendrez de vous-même pourquoi plus loin. --home : désigne le répertoire « customisé » d’installation du Shell script ‘acme.sh’. C’est un répertoire dit « invariant ». C’est-à-dire qu’il n’est pas modifié par les mises à jour de DSM. Sinon par défaut, le script aurait été installé dans « ~/.acme.sh » où « ~ » correspond au répertoire ‘home’ de l’utilisateur « root » en l’occurrence : « /root ». Pour mémoire le répertoire « /root » est lui, dit « variant », donc sujet à modifications par les mises à jour de DSM. --cert-home : désigne le répertoire où seront générés les fichiers du certificat « wilcard » LE. Cette disposition permet de les sécuriser d’une part et d’autre part permet de les rendre accessibles facilement sans avoir à replonger dans les acarnes de DSM pour les retrouver en cas de besoin autre. Nota :Pour votre information, ce répertoire n’est pas un répertoire partagé au sens Synology. De fait, il ne sera donc pas visible sous « File Station » par exemple ce qui quelque part le protège de vos utilisateurs. Il ne sera donc visible qu’au travers d’une connexion directe au NAS dans une session SSH sous l’utilisateur « root ». Durant la courte installation, vous aurez certainement un message du style : It is recommended to install socat first. We use socat for standalone server if you use standalone mode. If you don't use standalone mode, just ignore this warning. Il faut savoir que ‘Acme.sh’ recommande l'installation du paquet « socat » pour gérer les certificats en mode standalone, mais comme nous n'allons pas utiliser ce mode, vous pouvez largement ignorer ce message. Vous trouverez donc, le dossier d'installation d’ACME dans le répertoire : « /usr/local/share/acme.sh ». Maintenant, il faut régénérer le fichier « .profile » de l'utilisateur courant (« root ») pour pouvoir utiliser immédiatement les commandes Shell. Pour cela, tapez simplement : $ source ~/.profile · Vérifier si besoin les droits d'exécution du fichier « acme.sh » : $ cd $ACME_HOME $ ls -al Normalement c’est bon mais si besoin, tapez : $ chmod a+x acme.sh · On active la mise à jour automatique du client (c’est préférable mais ce n’est pas une obligation) : $ ./acme.sh --upgrade --auto-upgrade Nota 1 : si vous souhaitez désactiver la mise à jour automatique d’ACME, tapez : $ ./acme.sh --upgrade --auto-upgrade 0 Comme vous pouvez aussi commenter manuellement la ligne : AUTO_UPGRADE="1" dans le fichier « /usr/local/share/acme.sh/account.conf » par l’ajout du caractère « # » en tout début de ligne. Nota 2 : Si vous êtes curieux et que vous souhaitez voir toutes les commandes disponibles pour ACME, tapez : $ ./acme.sh --help NE PAS quitter la session SSH 3 Configuration DNS 3.1 Création des clés Pour générer un certificat « wilcard » et pouvoir le renouveler automatiquement, on va donc utiliser l’API d’OVH. Pour ce faire, on va créer une application dans l’API qui va nous permettre de générer trois clés nommées respectivement : « application key », « application secret » et « consumer key ». Il est aussi une bonne pratique de sécurité que de limiter ce qu'une clé API donnée peut faire, dans le cas où elle serait perdue, volée ou que quelque chose de mal se produirait et ce, pour en limiter les dommages potentiels. Cela tombe bien, les clés API OVH peuvent être limitées à une zone de domaine spécifique à l'aide d'un mécanisme de modèle simple. On va donc en profiter pour restreindre une clé API OVH à la gestion de « votre-domaine.tld », en utilisant les paramètres suivants : GET=/domain/zone/votre-domaine.tld/* &POST=/domain/zone/votre-domaine.tld/* &PUT=/domain/zone/votre-domaine.tld/* &GET=/domain/zone/votre-domaine.tld &DELETE=/domain/zone/votre-domaine.tld/record/* Il est clair que cela peut facilement être personnalisé pour prendre en charge un ou plusieurs domaines si le besoin en est. Je vous renvoie à la documentation en ligne d’OVH pour plus de détails. · On se rend donc sur l’API d’OVH en saisissant l’URL suivante dans un navigateur WEB : https://api.ovh.com/createToken/?GET=/domain/zone/votre-domaine.tld/*&POST=/domain/zone/votre-domaine.tld/*&PUT=/domain/zone/votre-domaine.tld/*&GET=/domain/zone/votre-domaine.tld&DELETE=/domain/zone/votre-domaine.tld/record/* Nota : Dans le cas où vous ne souhaiteriez pas restreindre la gestion de la clé API OVH à votre domaine, il suffit simplement d’utiliser les paramètres suivants : ?GET=/domain/zone/* &POST=/domain/zone/* &PUT=/domain/zone/* &DELETE=/domain/zone/*/record/* o L’URL à utiliser pour aller sur l’API d’OVH, est alors : https://api.ovh.com/createToken/?GET=/domain/zone/*&POST=/domain/zone/*&PUT=/domain/zone/*&DELETE=/domain/zone/*/record/* · Donc avec le premier cas, on arrive sur l’écran suivant : Nota : Dans le second cas l’écran est très similaire, je vous laisse vous adapter. · On saisit les informations : o Account ID : votre identifiant principal de connexion chez OVH Nota : Si vous utilisez votre @Mail vous aurez un message d’erreur lors de la création des clés. o Password : votre mot de passe de connexion chez OVH. o Script name : Ce que vous voulez (par ex : « Synology_acme_sh ») mais avec que des caractères, pas d’espaces ni de points et pas de caractères spéciaux sinon cela bloque. o Script description : Ce que vous voulez (par ex : « Certificat wilcard LE – ACME ». o Validity : Dans le popup sélectionnez l’item « Unlimited ». · On clique en fin sur le bouton « Create keys ». · On obtient l’écran suivant, où il convient immédiatement de copier les clés et de les sauvegarder dans un fichier « .txt » : 3.2 Retour dans la session SSH · Taper successivement les commandes suivantes : $ export OVH_END_POINT=ovh-eu $ export OVH_AK="votre application key" $ export OVH_AS="votre application secret" $ export OVH_CK="votre consumer key" 4 Création du certificat Avant de créer effectivement le certificat il convient de préciser un point sur la méthode de chiffrement associée à la génération du certificat LE. Sans aucun paramètre spécifique, ACME utilise une clé de chiffrement de type RSA fixée à 2048 bits par défaut. Dans notre cas, on va directement forcer cette clé RSA à 4096 bits pour renforcer le niveau de sécurité, ce qui se fait par l’emploi du paramètre « -- keylength 4096 » dans la commande de création du certificat. Maintenant pour ceux qui le souhaitent, on peut aussi passer en mode « paranoïaque » et poussez plus loin les choses en adoptant un chiffrement basé sur une clé ECDSA qui elle s’appuie sur des courbes elliptiques. Malgré une faible longueur, ces clés sont très robustes et peut-être bien plus sécures que les clés RSA et sachant aussi que ces dernières sont déjà bien suffisantes pour nos besoins courants. Pour comparaison, une clé ECDSA 256 bits est équivalente à une clé RSA 3072 bits, et une clé ECDSA 384 bits est équivalente à une clé RSA 7680 bits ! À noter que LE reconnait les courbes elliptiques P-256 et P-384 mais le P-521 n'est pas encore reconnu. Donc dans ce dernier cas de figure, le paramètre à employer serait par exemple : « -- keylength ec-394 ». A vous de voir … Bon, il est maintenant vraiment temps de créer le certificat « wilcard » LE pour « votre-domaine.tld » : · Tapez successivement les commandes suivantes : $ cd $ACME_HOME $ export CERT_DOMAIN="votre-domaine.tld" $ export CERT_WDOMAIN="*.votre-domaine.tld" $ export CERT_DNS="dns_ovh" $ ./acme.sh --issue --keylength 4096 -d "$CERT_DOMAIN" -d "$CERT_WDOMAIN" --dns "$CERT_DNS" --set-default-ca --server letsencrypt Edit du 20/06/2021 : Suite aux récentes évolutions du Shell script ACME la commande de création du certificat doit être complétée par deux options. En effet, dorénavant lors de la création d'un nouveau certificat, par défaut c'est un certificat ZeroSSL qui est créé par ACME. Donc dans notre cas, comme l'on veux générer un certificat LesEncrypt, on doit ajouter les options suivantes à la commande de création pour forcer la génération du certificat LE : --set-default-ca --server letsencryp ainsi le shell script ACME prendra en compte ce choix qu'il retiendra d'ailleurs par la suite lors du renouvellement du certificat. Le processus de création du certificat se déroule et affiche un message du type : /usr/local/share/acme.sh$ ./acme.sh --issue --keylength 4096 -d "$CERT_DOMAIN" -d "$CERT_WDOMAIN" --dns "$CERT_DNS" [Sun May 24 22:42:07 CEST 2020] Create account key ok. [Sun May 24 22:42:07 CEST 2020] Registering account [Sun May 24 22:42:08 CEST 2020] Registered [Sun May 24 22:42:08 CEST 2020] ACCOUNT_THUMBPRINT='l7IOxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxfro' [Sun May 24 22:42:08 CEST 2020] Creating domain key [Sun May 24 22:42:13 CEST 2020] The domain key is here: /volume1/Certs/votre-domaine.tld/ votre-domaine.tld.key [Sun May 24 22:42:13 CEST 2020] Multi domain='DNS:votre-domaine.tld,DNS:*.votre-domaine.tld' [Sun May 24 22:42:13 CEST 2020] Getting domain auth token for each domain [Sun May 24 22:42:15 CEST 2020] Getting webroot for domain='votre-domaine.tld' [Sun May 24 22:42:15 CEST 2020] Getting webroot for domain='*.votre-domaine.tld' [Sun May 24 22:42:15 CEST 2020] Adding txt value: TLMxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxQWk for domain: _acme-challenge.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:42:15 CEST 2020] Using OVH endpoint: ovh-eu [Sun May 24 22:42:15 CEST 2020] Checking authentication [Sun May 24 22:42:16 CEST 2020] Consumer key is ok. [Sun May 24 22:42:16 CEST 2020] Adding record [Sun May 24 22:42:17 CEST 2020] Added, sleep 10 seconds. [Sun May 24 22:42:27 CEST 2020] The txt record is added: Success. [Sun May 24 22:42:27 CEST 2020] Adding txt value: QXMxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxkJQ for domain: _acme-challenge.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:42:27 CEST 2020] Using OVH endpoint: ovh-eu [Sun May 24 22:42:27 CEST 2020] Checking authentication [Sun May 24 22:42:27 CEST 2020] Consumer key is ok. [Sun May 24 22:42:27 CEST 2020] Adding record [Sun May 24 22:42:28 CEST 2020] Added, sleep 10 seconds. [Sun May 24 22:42:38 CEST 2020] The txt record is added: Success. [Sun May 24 22:42:38 CEST 2020] Let's check each dns records now. Sleep 20 seconds first. [Sun May 24 22:42:58 CEST 2020] Checking votre-domaine.tld for _acme-challenge.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:42:58 CEST 2020] Domain votre-domaine.tld '_acme-challenge.votre-domaine.tld' success. [Sun May 24 22:42:58 CEST 2020] Checking votre-domaine.tld for _acme-challenge.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:42:59 CEST 2020] Domain votre-domaine.tld '_acme-challenge.votre-domaine.tld' success. [Sun May 24 22:42:59 CEST 2020] All success, let's return [Sun May 24 22:42:59 CEST 2020] Verifying: votre-domaine.tld [Sun May 24 22:43:02 CEST 2020] Success [Sun May 24 22:43:02 CEST 2020] Verifying: *.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:43:06 CEST 2020] Success [Sun May 24 22:43:06 CEST 2020] Removing DNS records. [Sun May 24 22:43:06 CEST 2020] Removing txt: TLMxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxQWk for domain: _acme-challenge.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:43:06 CEST 2020] Using OVH endpoint: ovh-eu [Sun May 24 22:43:06 CEST 2020] Checking authentication [Sun May 24 22:43:06 CEST 2020] Consumer key is ok. [Sun May 24 22:43:09 CEST 2020] Removed: Success [Sun May 24 22:43:09 CEST 2020] Removing txt: QXMxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxkJQ for domain: _acme-challenge.votre-domaine.tld [Sun May 24 22:43:09 CEST 2020] Using OVH endpoint: ovh-eu [Sun May 24 22:43:09 CEST 2020] Checking authentication [Sun May 24 22:43:09 CEST 2020] Consumer key is ok. [Sun May 24 22:43:13 CEST 2020] Removed: Success [Sun May 24 22:43:13 CEST 2020] Verify finished, start to sign. [Sun May 24 22:43:13 CEST 2020] Lets finalize the order, Le_OrderFinalize: https://acme-v02.api.letsencrypt.org/acme/finalize/xxxxxxxxx/xxxxxxxxxxxxxx [Sun May 24 22:43:14 CEST 2020] Download cert, Le_LinkCert: https://acme-v02.api.letsencrypt.org/acme/cert/0xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx5c1f [Sun May 24 22:43:15 CEST 2020] Cert success. -----BEGIN CERTIFICATE----- xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx -----END CERTIFICATE----- [Sun May 24 22:43:15 CEST 2020] Your cert is in /volume1/Certs/votre-domaine.tld/votre-domaine.tld.cer [Sun May 24 22:43:15 CEST 2020] Your cert key is in /volume1/Certs/ votre-domaine.tld/votre-domaine.tld.key [Sun May 24 22:43:15 CEST 2020] The intermediate CA cert is in /volume1/Certs/votre-domaine.tld/ca.cer [Sun May 24 22:43:15 CEST 2020] And the full chain certs is there: /volume1/Certs/votre-domaine.tld/fullchain.cer Voilà déjà une bonne chose de faite … NE PAS quitter la session SSH 5 Déploiement du certificat Comme expliqué en préambule, Synology nous a facilité la vie pour le déploiement des fichiers du(des) certificat(s) généré(s). Cela se passe par l’emploi du « Synology DSM deployhook ». 5.1 Cas de la double authentification Si vous n’utilisez pas la double authentification pour vous connecter à votre NAS, passez directement au §5.2 ci-dessous. Mais avant de réaliser le déploiement effectif du certificat, il y a encore un point préciser car il y a un paramètre supplémentaire à prendre en compte dans le cas où, comme moi vous utilisez la double authentification pour vous connecter à votre NAS. En effet, si on ne renseigne pas ce paramètre, le processus de double authentification viendrait bloquer le déploiement du certificat tel qu’il sera décrit ci-après. Ce serait dommage convenez-en. Donc, habituellement lorsqu’on se connecte au NAS après avoir saisi son id/pseudo et son mot de passe, la double authentification réclame la saisie d’un code à six chiffres que l’on obtient à partir d’une application tierce installée idéalement sur un smartphone/iPhone. Pour n’en citer que quelques-unes, il y a : « FreeOTP Authenticator », « Google Authenticator », « Microsoft Authenticator », etc … (le choix est grand ! - pour la mise en place de la double authentification sur le NAS, reportez-vous à l’excellent Tutoriel de @Fenrir sur la sécurisation des accès au NAS). Bref, on récupère et on saisit donc ce code à six chiffres et on coche la case « Faire confiance à ce périphérique ». Cette dernière action a pour effet caché de créer un « cookie » dans votre navigateur qui lui, évite par la suite que ce code à six chiffres, ne vous soit systématiquement demandé à chaque connexion. Ce « cookie » stocke en interne un code nommé « DID » dont il nous faut récupérer la valeur pour alimenter le paramètre suscité. Pour récupérer la valeur de ce code « DID », normalement un simple clic gauche sur le cadenas situé à gauche de la barre d’URL du navigateur, suivi de la sélection de l’item « cookies » permet d’afficher ce code « DID ». Sauf que cela ne marche pas avec le navigateur FireFox. Pour contourner le problème, j’ai installé l’excellent module complémentaire « Cookie Quick Manager » dans FireFox. Ensuite on procède ainsi : · Se placer sur la page de connexion ou si déjà connecté, sur la page du navigateur affichant le bureau DSM de votre NAS. · Dans le popup de « Cookie Quick Manager », clic gauche et sélectionner l’item « Rechercher les cookies pour : URL de la page suscitée ». Cela peut-être selon : « https://nom-du-nas.ndd.tld » ou http://@IP_du_NAS:5000 ou encore « https://@IP_du_NAS:5001 ». · Une nouvelle page s’ouvre dans le navigateur, vous montrant tous le détail du cookie associé à la page du NAS. · Dans la partie droite de cette page, on trouve la valeur du fameux code « DID ». · Sélectionnez et Copiez cette valeur et refermez la page du cookie. · Revenez sur la session SSH et tapez la commande suivante en y collant la valeur du « DID » : $ export SYNO_DID=xxxxxxxxxxxxxxxValeur_du_DIDxxxxxxxxxxxxxxxxx Edit du 10/01/2021 Suite au retour de plusieurs utilisateurs dont le renouvellement du certificat avait échoué avec un message du style : « Tue Dec 15 15:58:28 CET 2020] Unable to authenticate to localhost:5000 using http. [Tue Dec 15 15:58:28 CET 2020] Check your username and password. » voici la « parade ». En fait, ce message survient parce que le cookie DID est périmé. Il s’avère qu’il n’a en fait qu’une durée de vie d’un mois et qu’il change donc tous les mois. Aussi, toute l’astuce va être d’aller éditer le cookie et de modifier sa date de péremption pour la repousser aux « calandres grecques ». Donc pour cela, comme expliqué ci-avant, vous éditez le cookie DID et vous modifiez le champ « expire » en indiquant une date en 2050 par exemple. Cela devrait suffire 😀. Dans le cas, où le cookie DID aurait changé, il vous faut alors aller modifier, dans une session SSH sous l’utilisateur « root » avec PuTTY ou WinSCP sur Windows ou dans un Terminal sur Mac, le fichier « /volume1/Certs/votre-domaine.tld/votre-domaine.tld.conf » pour mettre en accord la valeur de votre nouveau cookie DID avec le contenu de la variable « SAVED_SYNO_DID » sauvegardée par le système dans ce fichier. Ajout du 2021-02-15 : Il faut aussi mettre en accord la variable « SAVED_DID » qui se trouve elle, dans le fichier « /usr/local/share/acme.sh/account.conf ». Toujours pareil, attention lors du copier/coller de la valeur à ne pas prendre de caractères parasites ! N’oubliez pas aussi d’enregistrer le fichier à l’issue de vos modifications. Ainsi, plus de soucis de renouvellement à ce niveau … 5.2 Réalisation du déploiement du certificat Nota préliminaire : Tout ce qui suit présume que vous n’avez pas quitté la présente session SSH. Sinon, il faut réexporter toutes les variables définies précédemment. Sans quoi rien ne fonctionnera correctement ! Ce serait dommage, non ? Maintenant, deux cas de figure se présentent selon que l’on procède à un déploiement du nouveau certificat : · avec un mode « Annule et remplace » du certificat existant marqué « par défaut », · ou que l’on se contente d’ajouter simplement le nouveau certificat à la liste existante de vos certificats. Vous avez le choix, c’est vous qui décidez … 5.2.1 Mode « annule et remplace » du certificat par défaut Rappel : Ici on va ECRASER le certificat marqué par défaut dans le tableau de bord de DSM. Il n’existera plus !!! Vous êtes prévenus … · Dans la session SSH tapez successivement les commandes suivantes : o Par prudence, on vérifie que l’on est bien toujours placé dans le répertoire : « /usr/local/share/acme.sh ». $ pwd o Selon votre usage, décommentez et exécutez l’une ou deux ou les trois commandes suivantes : # export SYNO_Scheme="http" Par défaut : « http » mais on peut fixer à « https » # export SYNO_Hostname="localhost" Par défaut : « localhost » mais à spécifier si vous n’utilisez pas sur la présence machine. Les « très initiés » comprendront. # export SYNO_Port="5000" Port utilisé pour DSM, par défaut : 5000 pour HTTP et mais on peut fixer à 5001 pour HTTPS. o On poursuit les définitions de variables d’environnement : Attention ici, les « simples cotes » « ' » sont utilisées pour « échapper » les éventuels caractères spéciaux présents dans vos identifiants et mots de masse. $ export SYNO_Username='DSM_Admin_Username' $ export SYNO_Password='DSM_Admin_Password!123' La commande suivante est quant à elle impérative. Elle correspond à la description du certificat visible dans le tableau de bord de DSM. Toutefois pour pouvoir remplacer le certificat par défaut, il est nécessaire de spécifier une chaîne vide pour ce paramètre. Ne me demandez pas pourquoi ! (si un « initié » sait, je corrigerai en conséquence avec l’explication du pourquoi). $ export SYNO_Certificate="" · Et on déploie enfin le certificat … $ ./acme.sh --deploy -d "$CERT_DOMAIN" --deploy-hook synology_dsm 5.2.2 Mode « ajout » du nouveau certificat Ici, on va simplement ajouter le nouveau certificat à la liste des certificats éventuellement déjà présents sur le NAS. Le processus est sensiblement le même que celui décrit au §5.2.1 ci-dessus. · Dans la session SSH tapez successivement les commandes suivantes : o Par prudence, on vérifie que l’on est bien toujours placé dans le répertoire : « /usr/local/share/acme.sh ». $ pwd o Selon votre usage, décommentez et exécutez l’une ou deux ou les trois commandes suivantes : Par défaut : « http » mais on peut fixer à « https » # export SYNO_Scheme="http" Par défaut : « localhost » mais à spécifier si vous n’utilisez pas sur la présence machine. Les « très initiés » comprendront. # export SYNO_Hostname="localhost" Port utilisé pour DSM, par défaut : 5000 pour HTTP et mais on peut fixer à 5001 pour HTTPS (dans ce dernier, il faut ajouter l'option "--insecure" à la commande de déploiement donnée plus loin). # export SYNO_Port="5000" o On poursuit les définitions de variables d’environnement : Attention ici, les « simples cotes » « ' » sont utilisées pour « échapper » les éventuels caractères spéciaux présents dans vos identifiants et mots de masse. $ export SYNO_Username='DSM_Admin_Username' $ export SYNO_Password='DSM_Admin_Password!123' La commande suivante est quant à elle impérative. Elle correspond à la description du certificat visible dans le tableau de bord de DSM. Toutefois pour pouvoir ajouter le nouveau certificat, il est nécessaire de spécifier une chaîne non vide pour ce paramètre. Là, cela paraît évident … (Quoi que …) Vous nommez votre certificat comme bon vous semble. Pour ma part je lui donne le nom qui précise mon domaine « ACME_Wilcard_LE_*.ndd.tld » pour plus de clarté. Encore une fois, c’est vous qui voyez … $ export SYNO_Certificate="Nom_du_certificat" o Une dernière variable d’environnement : Par défaut : ce paramètre est sur « off » et n’est pas enregistré mais on peut le fixer à « 1 » pour indiquer au système de créer le certificat s’il n’existe pas déjà. $ export SYNO_Create=1 · Et on déploie enfin le certificat … $ ./acme.sh --deploy -d "$CERT_DOMAIN" --deploy-hook synology_dsm Dans cette commande, pour le cas où vous le souhaiteriez, on peut préciser un domaine de second niveau. La commande est alors : $ ./acme.sh --deploy -d "secondNiv.$CERT_DOMAIN" --deploy-hook synology_dsm Nota : On peut remarquer dans le message ci-dessus la ligne : « http services were NOT restarded », ne sachant pas ce qu’il faut en faire, je l’ai provisoirement ignorée. Je n’ai d’ailleurs pas constaté par la suite de disfonctionnements qui lui soient liés. Cela dit, je compte sur les « initiés » pour me dire s’il y a une quelconque action à exécuter vis-à-vis de ce message. D’avance merci, je mettrai à jour la présente procédure en conséquence. Toujours est-il, le nouveau certificat est maintenant visible dans « Panneau de configuration / Sécurité /Certificat » de DSM : Ici par défaut on constate que : · d’une part le nouveau certificat a été automatiquement marqué pour une utilisation « par défaut », · • et d’autre part là, deux cas de figures peuvent se présenter : Soit vous êtes dans le cas d’une toute première création du certificat i.e. aucun autre certificat pour « votre-domaine.tld » n’existait auparavant, alors il est obligatoire de réaliser une affectation manuelle du certificat aux services qui vont l’utiliser pour une bonne prise en compte de celui-ci. Pour cela : Sélectionnez le certificat. Cliquez sur le bouton « Configurer » et affectez le certificat aux services de votre choix en le sélectionnant dans le popup en regard du service concerné. Soit vous êtes dans le cas d’une nouvelle création du certificat avec déjà un certificat pour « votre-domaine.tld » existant auparavant, alors avec cette création, le constat est qu’il n’a pas repris les assignations aux services qui existaient pour le certificat précédemment marqué par défaut. Il vous faut alors reprendre ces assignations manuellement. Toujours pareil, vous adaptez à votre besoin … Nota : Dans ce dernier cas, sachez que ce comportement est normal puisque l’on crée le certificat. Un dernier constat : on ne le voit pas sur la copie d’écran, mais bien évidemment, le certificat précédemment marqué pour une utilisation par défaut, n’a pas disparu. Il est bien toujours présent dans la liste des certificats. Il n’est tout simplement plus marqué pour une utilisation par défaut. Rien n’a été perdu, c’est ce qui importe ! NE PAS quitter la session SSH 6 Configurer le renouvellement du certificat Maintenant que le certificat « wilcard » LE a été créé et déployé sur le NAS, il faut assurer son renouvellement à l’échéance fatidique de 3 mois. En fait, cette échéance est variable dans le sens où selon la date de génération du certificat il peut se passer entre 89, 90, 91 et 92 jours. Mais en pratique lors de son exécution, le script « acme.sh » contrôle par défaut si la date courante est supérieure de plus de 60 jours par rapport à la date de création du certificat avant de lancer ou non le renouvellement effectif de celui-ci. Par sécurité, on ne va pas « s’embêter », on va programmer tout simplement cette opération de contrôle du besoin de renouvellement, avec une exécution hebdomadaire à un horaire de faible charge du NAS (par exemple tous les Lundi et donc a priori la nuit soit à 00h00). Libre à vous de modifier cette périodicité selon vos propres besoins. C’est vous qui voyez … Mais avant toute choses, on va installer un petit programme/script écrit en langage Python (Encore MERCI à @bruno78 qui l’a développé) destiné à compléter l’action normale du script « acme.sh » en réalisant un certain nombre d’autres opérations spécifiques et rendues nécessaires par l’environnement du NAS Synology (pour les plus curieux, ces actions sont explicitées en détail au § 10 ci-dessous). Rassurez-vous, vous n’avez pas besoin de connaître le langage Python. Celui-ci est nativement géré par le NAS Synology au travers du package « Python module ». Vérifiez juste que ce package est bien installé sur votre NAS et auquel cas installez le via le centre de paquets. EDIT 21/08/2020 Le script Python est maintenant compatible de la dernière et actuelle version 3.x.x du langage Python. Si vous envisagez d’utiliser Python3 il vous faut alors installer le package « Python3 » disponible dans la rubrique « Outils de développement » dans le centre de paquets de DSM. Donc, le package « Python module » ou le package « Python3 » étant installé : Créez un répertoire spécifique pour accueillir ce script Python : On crée le répertoire : « /volume1/Scripts » et on s’y place : Nota 1 : Ce chemin peut être tout autre selon vos besoins, mais veillez à rester cohérent dans son utilisation par la suite. Nota 2 : Ce répertoire, tout comme le répertoire « Volume1/Certs » créé précédemment, n’est pas un répertoire partagé au sens Synology. De fait, il ne sera donc pas visible sous « File Station » par exemple ce qui quelque part le protège de vos utilisateurs. Il ne sera donc visible qu’au travers d’une connexion directe au NAS dans une session SSH sous l’utilisateur « root ». $ cd /volume1 $ mkdir -p Scripts $ cd Scripts Téléchargez sur votre PC/Mac le fichier du script Python : acme_renew.py Copiez/Collez ce fichier sur le NAS dans le répertoire « /volume1/Scripts ». (via WinSCP c’est on ne peut plus simple !). Le script Python étant en place, on va programmer effectivement l’exécution périodique de ce script. Nota :En préalable et pour ceux qui seraient tentés de le faire, il faut également savoir qu’Il n'est pas conseillé de configurer directement un « cron job » personnalisé car le conseiller de sécurité DSM va rapidement vous rappeler à l’ordre et vous dira que vous avez un avertissement critique concernant un ou des cron job(s) inconnu(s). Donc pour ce faire, on va configurer une tâche dans le planificateur de tâches de DSM. · Dans « Panneau de configuration / Planificateur de tâches », cliquer sur le bouton « Créer » et sélectionner dans le popup : « Tâche planifiée / Script défini par l’utilisateur » · Dans la fenêtre « Créer une tâche » onglet « Général » nommez la tâche à exécuter périodiquement. Par exemple : « RenewCertif_W_LE ». L’utilisateur doit être « root » et la case « Activé » est cochée. · Dans l’onglet « Paramètres de la tâche » : o Pour la partie « Paramètres généraux » : si vous voulez recevoir par eMail les détails d’exécution de la tâche : cochez la case correspondante et saisissez votre @Mail. Vous pouvez aussi décider de ne recevoir ces eMails uniquement si l’exécution de la tâche se termine de façon anormale. Dans ce cas cochez la case correspondante. o Pour la partie « Exécuter la commande » : saisir la commande suivante : python /volume1/Scripts/acme_renew.py -l votre-domaine.tld Ou si vous souhaitez utiliser la version sous « Python3 » : python3 /volume1/Scripts/acme_renew.py -l votre-domaine.tld Dans cette commande : - Le chemin d’accès au script « acme_renew.py » (ici « /volume1/Scripts/ ») devra être modifié selon que vous en aurez défini un autre ci-avant. - Le paramètre « -l » est quant à lui optionnel. Libre à vous de l’indiquer ou pas. Néanmois je ne peux que vous conseiller de le mentionner pour le cas où … On n’est jamais trop prudent. Si vous l’indiquez explicitement, sachez qu’à chaque renouvellement, un fichier de « log » nommé « acmelog » sera automatiquement généré dans le répertoire « /volume1/Certs/Acme_renew/ » lui-même créé automatiquement par le script Python. Donc si un quelconque problème survenait, vous disposerez alors d’une trace complète de toutes les opérations réalisées lors du processus de renouvellement du certificat« wilcard » LE. Si tout est OK, vous aurez tout de même une trace mais forcément « light ». - Le paramètre « votre-domaine.tld » est quant à lui OBLIGATOIRE et est bien évidemment à remplacer par l’intitulé de votre propre domaine pour lequel le certificat doit être renouvelé. · Dans l’onglet « Programmer » : o Sélectionner « Exécuter les jours suivants » o Dans le popup, cochez la case « Lundi ». o Dans la zone « Temps » : laisser les valeurs par défaut. · Valider l’ensemble de votre paramétrage en cliquant sur le bouton « OK ». EDIT du 20/06/2021 : Suite aux récentes évolutions du Shel script ACME (voir plus haut pour la commande de création du certificat) il n'y a normalement rien à faire si vous disposer déjà d'un certificat LE. Le Shell script ACME de lui même s'adapte et assure le rouvellement de votre certificat comme avant. Toutefois, afin de s'assurer et forcer ce renouvellement avec LetEncrypt, il convient d'ajouter (sous SSH à la fin du fichier) la ligne suivante dans votre fichier "account.conf" (/usr/local/share/acme.sh/account.conf) : DEFAULT_ACME_SERVER='https://acme-v02.api.letsencrypt.org/directory' 7 En cas de problème suite à une mise à jour de DSM En cas de problème suite à une mise à jour de DSM, on peut réparer l’environnement ACME en exécutant les commandes suivantes dans une session SSH sous l’utilisateur « root » : $ cd /usr/local/share/acme.sh $ ./acme.sh --force --upgrade --nocron --home /usr/local/share/acme.sh Vous pouvez aussi ajouter la ligne suivante dans le fichier « /root/.profile » et régénérer le « .profile » en tapant : . "/usr/local/share/acme.sh/acme.sh.env" $ source /root/.profile 8 Arrêter le renouvellement du certificat Pour arrêter le renouvellement d’un certificat, vous pouvez exécuter dans une session SSH sous l’utilisateur « root » , les commandes suivantes pour supprimer le certificat de la liste de renouvellement : $ cd /usr/local/share/acme.sh $ ./acme.sh --remove -d votre-domaine.tld Les fichiers « .cert » et « .key » de votre certificat ne sont pas supprimés du disque. Vous pouvez supprimer le répertoire correspondant (par exemple : « /volume1/Certs/votre-domaine.tld ») par vous-même. 9 Un dernier truc utile Vous pouvez éventuellement avoir besoin de convertir votre certificat en un fichier « .p12 » ou « .pfx » exploitable sous Android. C’est utile par exemple, pour un client VPN installé sur le smartphone. Dans ce cas, vous pouvez exécuter dans une session SSH sous l’utilisateur « root » , les commandes suivantes : $ ACME_HOME="/usr/local/share/acme.sh" $ CERT_HOME="/volume1/Certs" $ cd $ACME_HOME $ ./acme.sh --toPkcs -d votre-domaine.tld Enter Export Password: Verifying - Enter Export Password: [Mon May 25 20:00:28 CEST 2020] Success, Pfx is exported to: /volume1/Certs/votre-domaine.tld/votre-domaine.tld.pfx « Password » est le mot de passe utilisé pour ouvrir la session SSH. 10 Évolution du processus de renouvellement du certificat EDIT du 11/08/2020 et du 21/08/2020 Afin d’améliorer la recherche de la (les) cause(s) d’un éventuel dysfonctionnement dans le processus de renouvellement du certificat, la trace complète de toutes les opérations effectuées lors du déroulement de ce processus a été remaniée de façon à fournir un historique « tournant ». Ces informations sont inscrites dans un fichier nommé « acme_renew_python.log.x » qui est automatiquement généré dans le répertoire « /volume1/Certs/Acme_renew ». Cette trace est systématiquement générée que vous utilisiez ou non l’option « -l » pour obtenir un « log » du processus. Au total, vous disposerez de neuf (9) fichiers de trace sachant que le fichier ayant l’indice « 1 » sera toujours celui correspondant à la dernière exécution du script, donc le plus récent. Si pour une quelconque raison vous aviez besoin de renouveler votre certificat LE avant sa date normale de renouvellement, une option dédiée à cet effet à été ajoutée au script Python (v1.40). Cette option « -f » ou « --force » doit toutefois être utilisée avec parcimonie. En effet, LetsEncript limite le nombre de modifications d’un certificat d’un même domaine à cinq (5) par semaines calendaires. Au-delà de ces cinq (5) modifications dans une même semaine, vous serez bloqués et ne pourrez pas renouveler votre certificat durant une semaine à compter de la dernière modification tentée. Vous êtes donc prévenus ... EDIT du 25/07/2020 Suite aux retours de plusieurs utilisateurs « initiés », il a été fait le constat que le processus de renouvellement du certificat tel qu’il existait, n’était pas pleinement satisfaisant. En effet, même si en apparence le certificat semblait renouvelé dans le « Panneau de configuration / Sécurité / Certificat » avec une nouvelle date d’expiration affichée en vert et qu’il était bien marqué « par défaut », en fait il ne l’était pas complétement. À l’usage il générait encore des messages liés à une connexion non sécurisée avec une erreur du type « SLL_ERROR_BAD_CERT_DOMAIN ». La raison en était que les fichiers « .pem » du nouveau certificat n’avaient en fait, pas été recopiés partout où ils auraient dû l’être et du coup les navigateurs Web utilisaient toujours les anciens fichiers. Pour les plus sceptiques vis-à-vis de cette apparence trompeuse et pour bien se rendre compte que c’était toujours l’ancien certificat qui était pris en compte par les navigateurs Web, il suffit effectuer les manipulations suivantes : Effacer le cache du navigateur Web. Recharger le site web consulté où l’erreur SSL était apparue. Examiner le certificat utilisé par le navigateur dans ce cas. On constate que c’est toujours l’ancien certificat à la vue de sa date d’expiration. On obtient aussi la preuve que le processus de renouvellement pour le cas particulier de l’environnement du NAS Synology n’était pas complet, en examinant via une connexion SSH sous « root », les fichiers « .pem » contenus dans le répertoire « /usr/local/etc/certificate/WebStation/vhost_xxxxxx ». Ces fichiers correspondaient exactement à l’ancien certificat. Par ailleurs, après sa création et/ou son renouvellement, il avait été constaté que le nouveau certificat n’était pas non plus, appliqué et/ou réappliqué aux services à l'image de ce qui existait pour le certificat précédemment actif et marqué par défaut. Il fallait alors reprendre manuellement via le menu « Configurer », toutes les affectations de ce nouveau certificat aux différents services qui l’utilisaient. Opération laborieuse s’il en était … Nota : Je vous rappelle si besoin en est, qu’après toute création du certificat (qu’il en existe déjà un ou non pour « votre-domaine.tld »), cette opération d’affectation du certificat aux services est obligatoire pour la bonne prise en compte de celui-ci. Vous en conviendrez donc, du point de vue automatisation ce n’était pas top ! 🤔 Ces différents problèmes nous ont donc conduits @bruno78 et moi-même à plancher sur une automatisation COMPLETE de la procédure de renouvellement du certificat et il faut bien le dire ici, sans les talents de développeur de @bruno78, nous n’aurions pas aujourd’hui une procédure pleinement fonctionnelle et efficiente. Donc, @bruno78 a développé un script en langage Python nommé « acme_renew.py » qui réalise maintenant correctement tout le « boulot » si je puis dire. À noter que ce script dispose également de certaines fonctionnalités disponibles uniquement dans le cadre une utilisation manuelle en mode SSH sous « root » que je vais vous détailler plus loin. Pour d’ores et déjà satisfaire la curiosité des utilisateurs « initiés », de façon succincte, ce script Python réalise les opérations suivantes : Lecture des fichiers « INFO » et « DEFAULT » (« /usr/syno/etc/certificate/_archive ») Vérification de l’atteinte ou non de la date de renouvellement (minimum T0+60 jours, valeur par défaut inscrite dans le code du Shell script « acme.sh »). Sauvegarde du répertoire « /usr/syno/etc/certificate/_archive » y compris des fichiers « INFO » et « DEFAULT » Récupération des services du certificat originel par défaut selon qu’il a été généré avec une clé de chiffrement de type RSA ou ECDSA. Renouvellement du certificat : On reprend ici la commande originelle de renouvellement du script « acme.sh » à laquelle on a ajouté des paramètres spécifiques (« /usr/local/share/acme.sh/acme.sh --cron –force –debug --log --home /usr/local/share/acme.sh/ ») : « --force » pour le forcer à renouveler le certificat (la simple option « –renew » n’est pas suffisante car elle génère un message d’erreur qui stipule de surcroît d’utiliser l’option « --force », donc on applique cette option directement). « --debug » pour avoir un maximum de messages de traçage des opérations réalisées. « --log » pour récupérer les messages générés dans un fichier « Log » de trace. Lecture des nouveaux fichiers « INFO » et « DEFAULT » générés suite au renouvellement. Mise à jour du fichier « INFO » en inscrivant les services sur le nouveau certificat « par défaut » Renommage de la description de l'ancien certificat en "xxx_old". Distribution les nouveaux fichiers du certificat dans les répertoires système du NAS « /usr/syno/etc/certificate » et « /usr/local/etc/certificate ». Recherche et constitution de la liste des packages et services qui utilisent le certificat. Redémarrage global de ces packages et services en incluant leurs dépendances. Donc comme évoqué précédemment, le script Python « acme_renew.py » peut être utilisé selon deux modes de fonctionnement : En mode dit « Standard ou automatique » : c’est celui qui est typiquement utilisé pour la commande de renouvellement intégrée à la tâche périodique que vous avez définie dans DSM au § 6 ci-dessus et dans lequel la description des paramètres que le script accepte, est précisée. Veuillez-vous y reporter. En mode dit « Manuel » : ce mode correspond à une utilisation directe en lignes de commandes dans une connexion au NAS via une session SSH sous l’utilisateur « root ». Donc, ouvrez une connexion SSH sous « root » et tapez les commandes suivantes : $ cd /volume1/Scripts $ python acme_renew.py -h Avec ce paramètre « -h » vous obtenez une aide sur tous les paramètres utilisables avec le script Python « acme_renew.py » : Les informations fournies par cette option « -h » se suffisent à elles-mêmes. Elles ne seront donc pas décrites/détaillées plus avant. Nota : Dans cette aide le paramètre « ndd.tld » correspond bien évidemment à « l’intitulé » de votre domaine soit « votre-domaine.tld ». Toutefois, dans le cas particulier d’une utilisation avec le paramètre « -c » il convient de préciser ceci : En aucun cas vous ne devez utiliser la commande « python acme_renew.py -c votre-domaine.tld » ou « python3 acme_renew.py -c votre-domaine.tld » dans une fenêtre de console sous WinSCP ! La raison en est, que la console de WinSCP ne supporte pas l’exécution de commandes dites « interactives ». Si d’aventure vous faisiez cette erreur, sachez que vous allez entrer dans une boucle sans fin et que le seul moyen d’en sortir sera de « tuer » le process WinSCP dans le gestionnaire de tâches de Windows. Maintenant vous êtes prévenus ! Par contre, il n’y a aucun souci pour exécuter cette commande interactive dans une fenêtre « Terminal » de PuTTY sur PC (même si celle-ci est lancée à partir de WinSCP) ou d’une fenêtre « Terminal » sur Mac. Voilà c’est fini, profitez bien de votre certificat « wilcard » Let’sEncrypt !!! GRATUIT !!! et ne nécessitant plus d’ouvrir les ports 80 et/ou 443 sur votre NAS pour son renouvellement. À l’usage, on en oublierait presque la chose … Le fichier ".pdf" de cette procédure : Création_Certif_Wilcard_LE_avec_ACME_20210215.pdf Bien évidemment, je prendrais en compte toutes remarques et suggestions visant à corriger si besoin mais surtout à améliorer ce tutoriel. MERCI de vos retours ... Merci à @maxou56 pour ses compléments d’informations liées au monde Mac. Cordialement Oracle7😉
    2 points
  2. Bonjour tout le monde, J'ai l'impression qu'il y a pas mal de monde intéressé par la possibilité d'utiliser un NAS Synology pour faire du Reverse proxy (depuis DSM 6.0). Je voulais ajouter ma pierre à l'édifice en complétant les tutos réalisés, sur ce topic ou ailleurs. Tout d'abord, je voulais remercier InfoYann pour son tuto et ses réponses à mes questions. Merci également à Fender, qui a écrit le 1er tuto sur le sujet. Pour finir, merci à Fenrir, pour son méga tuto de sécurisation d'un NAS (une vraie bible...), qui aborde le sujet du reverse proxy. LE REVERSE PROXY DE A à Z I. Utilité et intérêt d'un Reverse proxy Un Reverse proxy redirige des noms de domaines vers des équipements présents sur le réseau local ou des applications présentes sur le NAS. Cela permet de ne pas avoir à retenir et taper le port des différents services pour y accéder. Par conséquent, ça évite d'avoir à ouvrir sur l'extérieur autant de ports que de services : on se sert juste du port utilisé par défaut pour les connexions HTTPS, le port 443. Par exemple, si on a affecté le port 45000 à Audio Station et le 45001 à Video Station, il faut normalement taper https://nomdedomaine.fr:45000 ou https://nomdedomaine.fr:45001 pour accéder à ces 2 services. Ce n'est pas très explicite, et il faut que les ports 45000 et 45001 soient ouverts sur le routeur. Plus y il y a de services, pire c'est. Grâce à un reverse proxy, on se contente de taper https://music.nomdedomaine.fr ou https://video.nomdedomaine.fr, et tout passe par le port 443 utilisé par le protocole HTTPS. C'est beaucoup plus simple. Pour plus d'infos, consultez ce tuto et celui-là. Par contre, il faut absolument préciser https dans l'URL, sans quoi on utilise le HTTP par défaut et ça ne marche pas. Pour éviter ce problème, on va mettre en place une redirection automatique grâce à Web Station. II. Configuration du nom de domaine chez le registrar Je prends le cas d'une IP fixe car j'ai la chance de ne pas être confronté au problème des IP dynamiques ! Avoir son nom de domaine (NDD) va nous permettre d'accéder à notre réseau local depuis Internet. Une fois le NDD loué, il faut ajouter 2 entrées dans sa zone DNS : - une entrée de type A qui redirige le NDD vers l'IP fixe de la box (ndd.fr. => IP fixe) - une entrée de type CNAME qui redirigera l'ensemble des sous-domaines vers le NDD (*.ndd.fr. => ndd.fr.) Après cette étape, les tentatives de connexion à fichiers.ndd.fr, video.ndd.fr,… seront acheminées à la box. III. Configuration du routeur De l'extérieur, on a besoin que le port 443 soit ouvert pour pouvoir se connecter aux applications du NAS de manière simple (pas de port exotique à préciser) et sécurisée (car 443 = HTTPS). Let's Encrypt se connecte par le port 80 pour délivrer le certificat SSL et pour le renouveler. De plus, si on profite de Web Station pour créer un site web, il faut également ouvrir le port 80 pour autoriser les connexions à ce site en HTTP. Donc on va utiliser les ports externes 80 et 443. Du côté du NAS, le Reverse proxy "écoute" sur le port 443 ou sur le port DSM sécurisé. Vu que je ne trouve pas souhaitable d'exposer DSM sur internet, les connexions sécurisées seront redirigées vers le port 443 du NAS. Web Station utilise le port 80. On va donc rediriger les connexions externes non sécurisées vers le port 80 du NAS. En résumé, sur le routeur, il faut rediriger les ports externes 80 et 443 vers les ports internes 80 et 443 du NAS. Après cette étape, les connexions utilisant les ports 80 et 443 seront acheminées de la box au NAS. IV. Configuration du pare-feu du NAS Pour que les connexions ne soient pas rejetées par le NAS, il faut modifier son pare-feu. Plutôt que d'ouvrir complètement les ports 80 et 443 : - on ouvre les ports 80 et 443 pour le trafic en provenance de France, pour limiter les risques d'attaque. - on ouvre également le port 80 pour le trafic venant des 2 IP que Let's Encrypt utilise pour le renouvellement du certificat (64.78.149.164 et 66.133.109.36, cf ici). Correction de la modération : ces IP ne sont plus valides. Pour la création ou le renouvellement de vos certificats, il faut ouvrir le port 80 sans restriction géographique le temps du processus de création ou de renouvellement, le refermer par la suite pour bloquer les attaques sur ce port Ces règles sont à entrer dans le pare-feu du NAS (panneau de configuration/Connectivité/Sécurité/onglet "Pare-feu", puis "Modifier les règles"). NB : Les IP utilisées par Let's Encrypt peuvent changerLes IP ci-dessus ne sont plus valides. Il est donc conseillé d'ouvrir complètement le port 80 (au moins pour le trafic en provenance des Etats-Unis) avant la demande initiale de certificat ou en cas de problème de renouvellement de celui-ci. Après cette étape, les connexions pourront parvenir jusqu'au Reverse proxy du NAS (et jusqu'à WebStation). V. Configuration du portail des applications de DSM Il faut d'abord définir les ports HTTP qui seront utilisés par les applications auxquelles on veut accéder depuis l'extérieur. Pour ça, aller dans le panneau de configuration/Applications/Portail des applications/onglet "Application". NB : Il n'est pas nécessaire de définir un port HTTPS pour les applications vu que la connexion est déjà en HTTPS jusqu'au reverse proxy. En effet, il est inutile et contre-productif de doubler les chiffrements. Après cette étape, si on tape IP_locale_du_NAS:45000, on ouvre directement Audio Station. Il faut ensuite définir le reverse proxy à proprement parler, à savoir faire correspondre les différents sous-domaines avec les différentes applications. Ça se passe sur la même page, dans l'onglet "Proxy inversé". Pour chaque application, il faut renseigner : - la source (nom du sous-domaine, protocole (HTTPS) et port (443)) - la destination (nom d'hôte (localhost quand l'appli est sur le NAS, IP s'il s'agit d'un autre élément du réseau), protocole (HTTP) et port (défini à l'étape précédente)). NB : On utilise "localhost" pour désigner le NAS, car si celui-ci change d'IP, on n'aura pas besoin de reparamétrer le reverse proxy. Il faut activer le HTTP/2. Par contre, je déconseille le HSTS (c'est le navigateur qui enregistre cette information et il ne laissera plus passer autrement qu'en HTTPS, même si ce dernier est coupé). Après cette étape, quand on tape https://music.ndd.fr, on est bien redirigé vers audio station, mais avec un avertissement de sécurité du navigateur comme quoi la connexion n'est pas sûre. VI. Obtention du certificat SSL pour le domaine et ses sous-domaines Il ne faut jamais utiliser de certificat auto-signé (comme celui installé par défaut dans la plupart des équipements), tout comme accepter des exceptions de sécurité (peut provoquer des interceptions de données même sur des sites protégés par de vrais certificats). Le mieux et le plus simple est de se tourner vers une autorité de certification comme Let's Encrypt, bien intégrée chez Synology. Dans le panneau de configuration de DSM, partie "Connectivité", section "Sécurité", onglet "Certificat", cliquer sur le bouton "Ajouter". A la 2e étape, choisir de se procurer un certificat auprès de Let's Encrypt. A la 3e étape, remplir le NDD et l'adresse mail. Dans le champ "Autre nom de l'objet", mettre le nom de tous les sous-domaines, séparés par des points-virgules. Enfin, cliquer sur "Appliquer". Après cette étape, le reverse proxy fonctionne sans avertissement de sécurité. Cependant, quand on tape music.ndd.fr dans un navigateur, celui-ci ne nous redirige pas automatiquement vers https://music.ndd.fr. A la place, il nous renvoie vers ndd.fr:port_DSM_non_sécurisé (même si la connexion n'aboutit pas). Le registrar ne peut pas mettre en place de redirection car seul le nom de domaine est loué chez lui, aucun site n'est hébergé. L'option de redirection présente dans le panneau de configuration/Connectivité/Réseau/Paramètres de DSM n'est pas envisageable car elle casse le mécanisme du reverse proxy. Pour éviter ça, on va créer un site web. Ça nous permettra la création d'un fichier .htaccess, qui redirigera automatiquement les requêtes en HTTPS. VII. Auto-hébergement d'un site web et mise en place des redirections Il faut installer Web Station. Une fois que c'est fait, ouvrir l'application. Dans la partie "Statut", il faut installer les 2 versions du serveur HTTP Apache et les 2 versions de PHP. Pour ça, cliquer sur les icônes de raccourci présentes dans la colonne "Gestion". Une fois que c'est fait, on passe à la partie "Paramètres généraux". On sélectionne les versions les plus récentes d'Apache et de PHP, puis on coche la case "Activer un site web personnel" (ce n'est possible que si on a installé les 2 versions d'Apache et de PHP à l'étape précédente). On n'a pas besoin de changer les paramètres PHP ou de créer un Virtual Host (à moins d'avoir plusieurs sites web à héberger sur le même NAS). Avec l'installation de Web Station, un dossier Web a été créé à la racine du volume. Le fichier index.html est la page d'accueil du site hébergé sur le NAS. On peut en profiter pour modifier ce fichier afin que notre page d'accueil présente plusieurs liens permettant de se connecter aux différents services présents sur le NAS. Pour mettre en place la redirection automatique, il faut créer un fichier .htaccess. Pour ça, il faut créer un fichier texte dans le dossier Web. A l'intérieur de ce fichier, on écrit le code suivant : RewriteEngine On RewriteCond %{HTTPS} off RewriteRule (.*) https://%{HTTP_HOST}%{REQUEST_URI} On enregistre sous ".htaccess" (donc sans nom mais juste avec l'extension htaccess). Il faut ensuite redemander un certificat à Let's Encrypt, en ajoutant www.ndd.fr dans le champ 'Autre nom de l'objet" (en plus des noms de tous les sous-domaines). Après cette étape, quand on tape music.ndd.fr dans un navigateur, celui-ci nous redirige automatiquement vers https://music.ndd.fr. NB : Il faut préciser le port 443 dans le formulaire de connexion des applications mobiles, sans quoi elles n'arrivent pas à se connecter (donc music.ndd.fr:443 et non music.ndd.fr pour se connecter à DS Audio). Voir un retour intéressant ici, concernant le reverse proxy et la certification par Let's Encrypt. Si quand on tape ndd.fr on est redirigé vers l'interface de connexion à DSM (ce que je ne veux pas), il faut vérifier que la case "Activer un domaine personnalisé" dans le panneau de configuration/Connectivité/Réseau/Paramètres de DSM est décochée (ou bien qu'on a mis un autre nom de domaine que ndd.fr dans ce champ, cf tuto DNS Server). Par contre, pour se connecter à l'interface de gestion du NAS, il faudra désormais taper l'IP locale du NAS + le port DSM non sécurisé dans la barre d'adresse du navigateur (à moins d'avoir mis en place une zone DNS locale, avec une adresse comme nas.super_nom.lan qui pointe sur le NAS). J'espère que ce tuto vous sera utile. Je suis preneur de tout retour, remarque ou suggestion !
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  3. WATCHTOWER 1. Préambule Le but de ce tutoriel est de mettre en place une application, containrrr/watchtower (Docker Hub, Github) qui va vérifier suivant un intervalle que vous définirez la présence d'une nouvelle version pour totalité ou partie de vos images Docker. C'est un fork de v2tec/watchtower qui n'est maintenant plus mis à jour depuis près de deux ans. Ce tutoriel se basait historiquement sur l'image pyouroboros/ouroboros, qui n'est plus maintenue. NOTES : Les commentaires concernant watchtower (et pas ouroboros) commencent au milieu de la page 2. Avantages : - Plus besoin de vérifier via Docker Hub si une mise à jour est disponible - Processus entièrement automatisé - Ne consomme quasi aucune ressource Inconvénients : - Nécessite un accès à docker.sock, d'un point de vue sécurité ça peut être gênant pour certains - Suivant l'intervalle de vérification que vous définissez, la quantité de données échangée peut être importante, à surveiller si vous avez un quota - On ne peut l'installer par l'interface Docker de DSM (en fait si, mais c'est fastidieux). Je pondérerai le volet concernant la sécurité, si vous avez bien respecté les conseils de sécurité développés dans les tutoriels de référence de ce forum vous ne devriez pas avoir de souci à vous faire. 2. Prérequis - Savoir se connecter en SSH (root) - Avoir Docker installé sur son NAS C'est parti ! On commence par se connecter en SSH avec l'utilisateur root (voir le tutoriel [TUTO] Accès SSH et ROOT via DSM 6). On télécharge l'image : docker pull containrrr/watchtower Il ne reste plus qu'à créer le conteneur, mais il est avant tout intéressant de voir les fonctionnalités que l'application propose dans la documentation, et en particulier sur cette page. C3es paramètres sont personnalisés par l'ajout de variables d'environnement à la création du conteneur. 3. Configuration 3-A. Fréquence de mise à jour - INTERVAL : Définit un intervalle de mise à jour en secondes. Ex : WATCHTOWER_POLL_INTERVAL=300 - SCHEDULING : Le plus intéressant pour des particuliers je trouve, cron permet de définir une périodicité très personnalisable : tous les x jours, tous les mardi, 3 fois par jour le mercredi et le vendredi, à telle heure, x fois par mois, etc... la documentation de l'image renvoie vers ce site, mais je trouve ce générateur ou celui-ci très pratiques. L'image utilise un format CRON à 6 champs, contrairement aux liens ci-avant qui n'utilisent que 5 champs, en réalité, tous les champs sont décalés vers la droite pour proposer un réglage sur les secondes. Donc au lieu d'avoir : minutes | heures | jour du mois | mois | jour de la semaine vous avez secondes | minutes | heures | jour du mois | mois | jour de la semaine Ex : WATCHTOWER_SCHEDULE=0 0 5 * * 6 Cela correspond à une exécution hebdomadaire, tous les samedi matin à 5:00 Un conseil : Évitez d'utiliser 2:00 ou 3:00, à cause des changements d'heure 😉 Ces deux méthodes sont exclusives, c'est donc l'une ou l'autre. 3-B. Tri sélectif Par défaut, watchtower surveille tous les conteneurs. Mais on ne souhaite pas spécialement mettre à jour tous ses conteneurs automatiquement, certains sont gérés par des scripts de mise à jour (Bitwarden par exemple), d'autres sont peu maintenus, et il est plus risqué de mettre à jour aveuglément ce type d'images que celles issues de collectifs reconnus (Linuxserver, Bitnami, etc...). Plusieurs méthodes de tri sont proposées : - LABEL ENABLE : Permet d'utiliser les labels (des tags en quelque sorte) comme signes de distinction. Lorsqu'on crée un conteneur, on peut décider de lui ajouter un label, composé d'un intitulé et d'une valeur de type chaîne ou entier. Pour permettre à watchtower de mettre à jour un conteneur donné, il doit avoir parmi ses labels : com.centurylinklabs.watchtower.enable=true L' avantage énorme c'est que le nom du conteneur cible n'a pas d'importance, le fait qu'il n'existerait plus à un instant t n'a pas davantage d'incidence. Pour faire en sorte que la sélection des conteneurs à surveiller se fasse par label, il faut ajouter la variable suivante à la création du conteneur watchtower : WATCHTOWER_LABEL_ENABLE=true - FULL EXCLUDE (Ce n'est pas une variable d'environnement !!) : L'approche est exclusive au lieu d'être inclusive, elle se base sur le comportement par défaut de watchtower (surveillance de tous les conteneurs), mais il n'y a ici aucune variable d'environnement à préciser à la création du conteneur watchtower, en revanche les conteneurs que vous ne souhaiteriez pas surveiller doivent avoir le label suivant : com.centurylinklabs.watchtower.enable=false Notes : - Il n'est pas possible d'ajouter un label à un conteneur déjà existant. Il faut le recréer et insérer le label dans le script de création du conteneur. Si vous savez les recréer facilement (peu de paramètres à entrer, vos volumes sont persistants et les fichiers de configuration sont maintenus à la suppression du conteneur, ou si vous utilisez docker-compose) alors je préconise la méthode des labels, dans le cas contraire préférez la méthode FULL EXCLUDE. - La documentation est particulièrement claire à ce sujet. 3-C. Gestion des images - CLEANUP : Supprime la version précédente de l'image quand une plus récente a été téléchargée et qu'un nouveau conteneur a été créé. Cette fonctionnalité est désactivée par défaut. Ex : WATCHTOWER_CLEANUP=true - ROLLING RESTART : Par défaut, watchtower met à jour toutes les images avant de relancer les conteneurs, cette variable d'environnement permet de relancer les conteneurs au fur et à mesure, utilise si on souhaite réduire les périodes d'indisponibilités. Ex : WATCHTOWER_ROLLING_RESTART=true - WAIT UNTIL TIMEOUT : Par défaut, watchtower attend 10 secondes qu'un conteneur s'arrête une fois le signal d'extinction transmis. Certaines applications lourdes nécessitent plus de temps, cette variable permet d'ajuster ce délai. Ex : WATCHTOWER_TIMEOUT=30s Notes : - On notera la présence du "s" pour "seconde". - LINKED CONTAINERS : Certains conteneurs peuvent nécessiter que d'autres conteneurs soient opérationnels avant d'être créés, on prend souvent comme exemple le cas typique d'une application et d'une base de données. Afin d'éviter des erreurs, on souhaite que la base de données soit disponible avant l'application à la création, et inversement à la suppression. Ces relations existent par exemple lorsqu'on utilise l'argument --link en ligne de commande, ou avec l'instruction depends_on via docker-compose. On peut écraser ces réglages via le label : com.centurylinklabs.watchtower.depends-on tel que par exemple, si on applique ce label à un conteneur MariaDB : com.centurylinklabs.watchtower.depends-on=wordpress,caldav En cas de mise à jour disponible pour ce dernier, watchtower arrêtera au préalable les conteneurs wordpress et caldav. 3-D. Autres paramètres - DEBUG : Augmente le niveau de verbosité du stdout dans les logs du conteneur. Ex : WATCHTOWER_DEBUG=true - TRACE : Un debug encore plus verbeux, attention les credentials éventuels sont en clair ! Ex : WATCHTOWER_TRACE=true - TZ : Permet de définir le fuseau horaire, assure le lien entre la variable CRON si vous l'utilisez et votre fuseau horaire. La liste des timezone est disponible à cette adresse. Ex : TZ=Europe/Brussels Il y a encore énormément de fonctionnalités que je n'aborderai pas ici, citons parmi les plus notables : - les notifications => https://containrrr.dev/watchtower/notifications/ - La supervision de plusieurs instances Docker via un seul conteneur watchtower => https://containrrr.dev/watchtower/remote-hosts/ et https://containrrr.dev/watchtower/secure-connections/ (pour une connexion sécurisée (TLS), une lecture de https://www.nas-forum.com/forum/topic/66422-tuto-centralisation-des-instances-docker/ peut être instructive 😉) - la possibilité d'exécuter des scripts avant et après la mise à jour (par l'utilisation de labels) => https://containrrr.dev/watchtower/lifecycle-hooks/ - la possibilité d'utiliser d'autres dépôts que Docker Hub, ouvrant la voie à des dépôts privés => https://containrrr.dev/watchtower/private-registries/ Au final ce tutoriel se contente de traduire et de mettre en valeur les variables importantes, la documentation (je crois que je me répète 😛) est très complète. 4. Création du conteneur On a maintenant tous les outils en main, on va pouvoir créer notre conteneur. Pour se faire, plusieurs possibilités : 4-A. En lignes de commande (SSH) Voici un exemple de configuration : docker create --name=watchtower \ --hostname=watchtower-nas --restart=unless-stopped \ --label "com.centurylinklabs.watchtower.enable=true" \ -e WATCHTOWER_CLEANUP=true \ -e WATCHTOWER_DEBUG=true \ -e WATCHTOWER_LABEL_ENABLE=true\ -e WATCHTOWER_TIMEOUT=30s \ -e WATCHTOWER_SCHEDULE="0 0 5 * * 6"\ -e TZ=Europe/Brussels \ -v /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock \ containrrr/watchtower Notes : - On est obligé de monter en volume le socket Docker au vu des opérations que doit pouvoir effectuer watchtower sur les autres conteneurs. - On peut tout à fait demander via le label de mise à jour que watchtower se mette lui-même à jour. Si tout a bien fonctionné, vous devriez avoir comme retour une suite de chiffres et de lettres (correspondant à l'ID du conteneur), il ne reste plus qu'à le démarrer : docker start watchtower 4-B. Par Docker-compose (SSH) Une autre personnalisation de l'image au format docker-compose : docker-compose.yml version: '2.1' services: watchtower: image: containrrr/watchtower container_name: watchtower hostname: watchtower-nas network_mode: bridge environment: - WATCHTOWER_NOTIFICATIONS=email - WATCHTOWER_CLEANUP=true - WATCHTOWER_DEBUG=true - WATCHTOWER_LABEL_ENABLE=true - WATCHTOWER_TIMEOUT=30s - WATCHTOWER_SCHEDULE=0 0 5 * * 6 - TZ=Europe/Brussels env_file: - /volume1/docker/watchtower/watchtower.env labels: - "com.centurylinklabs.watchtower.enable=true" volumes: - /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock - /volume1/docker/watchtower/config.json:/root/.docker/config.json restart: unless-stopped Notes : - J'ai cette fois-ci ajouté les notifications par mail, mais on remarque qu'on ne retrouve pas les autres variables qui sont liées au relais SMTP (https://containrrr.dev/watchtower/notifications/#email). En réalité, pour des raisons de confidentialié, j'ai regroupé les variables qui sont plus "sensibles" dans un fichier .env qui est invoqué par : env_file: - /volume1/docker/watchtower/watchtower.env Fichier qui se présente sous la forme, et dont les permissions sont correctement réglées pour assurer le niveau de confidentialité désiré : WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_FROM=... WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_TO=... WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_SERVER=... WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_SERVER_USER=... WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_SERVER_PASSWORD=... WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_SERVER_PORT=... WATCHTOWER_NOTIFICATION_EMAIL_SUBJECTTAG=... - J'ai monté le fichier config.json pour y ajouter des credentials pour des dépôts privés. Pour créer le conteneur, on se place (cd) dans le dossier où se trouve le fichier docker-compose.yml et on tape : docker-compose up -d 5. Configuration Ci-après un exemple de logs suite à un déclenchement programmé de Watchtower : 2020-11-14 05:01:31 (info): Found new grafana/grafana:latest image (sha256:68f75fcab5a9372fb0844f5898c65a40b0ca34cff4176e269bade17ddb17ee75) 2020-11-14 05:01:48 (info): Found new telegraf:latest image (sha256:146c415345a26f48f8ef06c2f62ebde90c8ca4ca518db5d88137e60eeb0abeec) 2020-11-14 05:01:59 (info): Found new authelia/authelia:latest image (sha256:d05b2f15beecd4c164a861e0464ddfef1d574b1c67f8e343779daec26c7bbde9) 2020-11-14 05:03:17 (info): Found new linuxserver/mariadb:latest image (sha256:f48f265a3ed8b786973e85c2c681f2f79db1b64d38660c43900bfc48651c6f83) 2020-11-14 05:03:19 (info): Stopping /grafana (bfdbba3a284d51c1a5c5c807f8583857a0c6a03718a083e93e5bcf9671f7130f) with SIGTERM 2020-11-14 05:03:21 (info): Stopping /telegraf (56e1c8624a98344cba07ca6f745c0cd8a93d66b36ebc0af8992cac210c8e0d51) with SIGTERM 2020-11-14 05:03:22 (info): Stopping /authelia (6d4202898398cf0b46886d38c6591a15b83334e00fe20a0025fcd4437747f84c) with SIGTERM 2020-11-14 05:03:23 (info): Stopping /mariadb (763aeebe73c029c20de2a15d114c054ba70b26879fdaf82b3019944179f31573) with SIGTERM 2020-11-14 05:03:27 (info): Creating /mariadb 2020-11-14 05:03:31 (info): Creating /authelia 2020-11-14 05:03:34 (info): Creating /telegraf 2020-11-14 05:03:40 (info): Creating /grafana 2020-11-14 05:03:42 (info): Removing image sha256:ec8e3ebf50429170fa6387bb04e64e5b5f3d87f3221c42750b7fb5d922c5e978 2020-11-14 05:03:43 (info): Removing image sha256:48121fbe19c845fa401be9fdbf3cbeef50840b7537d8a0b9ca2eab081117beb6 2020-11-14 05:03:43 (info): Removing image sha256:7606d5ee069fcab20036c4bd521e1133ac8ca31e44f7d241f0d83a36315d6ca6 2020-11-14 05:03:43 (info): Removing image sha256:900b03b57e41a8bf7f43b8979872bb2d6642d9a4bcb738d053fb67e1d989e926 MàJ : 10/04/2021
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  4. 1. Préambule Ce guide a pour but de permettre à tout un chacun de centraliser la gestion de ses conteneurs sur une seule et même instance Docker, et ce de manière sécurisée. Sur une distribution Linux classique ou même Windows il est possible d'exposer une instance Docker via TCP, donc la rendre accessible sur un port de la machine hôte, 2375 en non-sécurisé, 2376 par TLS. De manière générale c'est quelque chose qu'on évite, car Docker possède des privilèges élevés sur sa machine hôte, c'est donc une source de contamination potentiellement dévastatrice. En prenant soin de placer un certain nombre de garde-fous, et en maîtrisant les points de sécurisation abordés dans les tutoriels références du forum (en premier lieu celui sur la sécurisation), l'idée devient tout à fait envisageable. Il y a deux avantages majeurs à cette méthode : - Elle est applicable à n'importe quelle machine, votre NAS, un PC sous Linux, un micro-processeur type Raspberry, un VPS, un serveur dédié, etc... - Elle permet de s'affranchir des limitations de certains OS, typiquement DSM. On peut tout à fait exposer par TCP l'instance Docker d'un NAS Syno sans passer par un proxy sauf qu'à chaque redémarrage les modifications sont effacées et il faudra de nouveau modifier la ligne de commande de démarrage du démon Docker. Un script pourrait sûrement tout à fait se charger de la tâche, reste que l'on touche à des fichiers systèmes sensibles, je suis partisan du fait de garder un DSM "stock" pour éviter des problèmes lors des mises à jour et des incompatibilités/bugs qui en découlent fréquemment. 2. Prérequis Savoir protéger ses périphériques (pare-feu) Savoir établir une connexion suffisamment sécurisée entre deux machines Savoir rediriger un port Avoir des bases concernant Docker (voir tutoriel introductif) Savoir se connecter en SSH à un périphérique Avoir défini un nom de domaine entièrement qualifié (FQDN en anglais - Fully Qualified Domain Name) pour l'instance Docker cible Difficulté : Moyenne 3. Sécurisation Pour garantir un certain degré de sécurité, l'idée va être d'exposer le socket Docker via un proxy, ce qui sera réalisé par un conteneur sur l'hôte cible, avec lequel nous établirons une connexion TLS depuis l'instance centralisatrice. Sa localisation peut être quelconque : sur le même réseau local, accessible à distance par HTTPS ou encore par VPN. Le choix de la solution et la sécurisation de l'environnement sont à votre discrétion et découlent des pré-requis stipulés ci-dessus. 4. Portainer Pour faciliter la visualisation de mes instances Docker (ou environment) et mes conteneurs, j'utilise l'application Portainer sur la machine qui va servir de centre névralgique pour toutes mes instances. Elle a l'avantage de fournir une interface claire, efficace et intuitive. (Notons qu'il est tout à fait possible de s'en passer et de se cantonner à de la ligne de commande, voir documentation Docker dont le lien est donné plus loin). Un fichier docker-compose.yml adapté aux NAS pour Portainer : version: '2.1' services: portainer: image: portainer/portainer-ce container_name: portainer network_mode: bridge volumes: - /volume1/docker/portainer/data:/data - /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock ports: - 9000:9000 restart: unless-stopped Puis on se place dans le dossier où se trouve le fichier docker-compose.yml précédent et on tape la commande suivante : docker-compose up -d Ou on passe par lignes de commande : docker create \ --name=portainer \ --net=bridge \ --restart=unless-stopped \ -v /volume1/docker/portainer/data:/data \ -v /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock \ -p 9000:9000 \ portainer/portainer-ce Puis on tape : docker start portainer Remarque : /volume1/docker/portainer/data est un emplacement adapté pour un NAS Synology, il faudra auparavant créer le dossier portainer et data dans le dossier partagé docker dans File Station. La première fois qu'on se connecte (via http://IP:9000), on est amené à choisir un login et un mot de passe admin. Ce faisant on arrive sur un écran demandant de choisir l'environment qu'on souhaite configurer, il faut choisir local et valider successivement les écrans. On arrive rapidement à un écran de la sorte : Je ne rentre pas dans le détail de l'utilisation de Portainer, on trouve des tutoriels relativement bien faits sur Youtube et Google, et c'est de toute façon assez simple à prendre en main : - https://www.youtube.com/watch?v=GNG6PDFxQyQ (à 1:36 on parle précisément de ce qu'on cherche à faire dans ce guide) - https://domopi.eu/ameliorer-la-gestion-de-vos-containers-docker-avec-portainer/ 5. Méthodes au choix Plusieurs méthodes sont disponibles : 5-A. Portainer-agent Avantage : - Facile et rapide à mettre en place Inconvénients : - Utilisation de certificats client/serveur auto-signés - Fonctionne uniquement avec Portainer Utilisation recommandée : réseau local ou VPN Pour le mettre en place sur le serveur distant qu'on souhaite superviser via notre instance centralisatrice, on passera par Docker-compose ou par lignes de commande : Par docker-compose : version: '2.1' services: portainer-agent: image: portainer/agent container_name: portainer-agent network_mode: bridge volumes: - /var/lib/docker/volumes:/var/lib/docker/volumes - /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock ports: - 9001:9001 restart: unless-stopped Puis : docker-compose up -d Par lignes de commande : docker create \ --name=portainer-agent \ --net=bridge \ --restart=unless-stopped \ -v /var/lib/docker/volumes:/var/lib/docker/volumes \ -v /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock \ -p 9001:9001 \ portainer/agent Puis : docker start portainer-agent Remarques : On monte le dossier contenant les volumes Docker, dont le principe est repris dans le tutoriel introductif. Cela permettra de parcourir ces dossiers depuis l'interface Portainer, très pratique pour aller télécharger certains fichiers internes au conteneur (logs, fichiers de configuration, etc...) : On remplace /var/lib/docker/volumes:/var/lib/docker/volumes par /volume1/@docker/volumes:/var/lib/docker/volumes si l'agent est installé sur un NAS Synology. On remplace /var/lib/docker/volumes:/var/lib/docker/volumes par /volume1/.@plugins/AppCentral/docker-ce/docker_lib/volumes:/var/lib/docker/volumes si l'agent est installé sur un NAS Asustor (merci à @MilesTEG1) On expose le port 9001 du conteneur sur le port 9001 de l'hôte (ou un autre port quelconque non utilisé). Si la machine cliente est derrière un routeur, on pense à faire la redirection du port 9001 vers celle-ci. Et que son pare-feu autorise les connexions ce port. Rendez-vous au paragraphe 6-A pour l'ajout de notre agent dans l'interface Portainer. 5-B. Portainer Edge agent A venir. 5-C. Liaison TLS + Proxy 5-C-1. Préambule Avantage : - Sécurisé par certificat client/serveur auto-signé (mais généré par vous-même donc auto-signé). - Utilisable dans toutes les utilisations envisageables d'une liaison TLS entre un serveur et un client, pas seulement dans le cadre de Docker. Inconvénients : - Plus long à mettre en place Utilisation recommandée : réseau local / VPN ou serveur distant Ici je vais prendre l'exemple d'un VPS OVH entrée de gamme. 5-C-2. Préparation La première étape consiste à se connecter en SSH avec l'utilisateur de notre choix sur la cible (le VPS en l'occurence pour moi) et de définir la variable HOST avec le FQDN de notre machine. Dans mon cas, j'utilise le nom de domaine que j'ai défini dans ma zone DNS OVH via un enregistrement A vers l'IP fixe de mon VPS. De manière générale, le FQDN peut être local ou externe, peu importe, car c'est un certificat auto-signé que nous allons générer pour l'atteindre, le tout étant que la résolution du FQDN soit adaptée à l'environnement (je ne peux pas utiliser vps.local si je passe par une résolution externe). Cela peut donc se faire comme moi avec un FQDN externe, si vous souhaitez gérer l'instance Docker d'un raspberry de votre réseau local, il peut s'agir de son enregistrement A correspondant dans votre serveur DNS local, ou simplement ce que vous avez renseigné dans le fichier /etc/hosts de votre instance centralisatrice. Pour l'exemple : HOST=target.ndd.tld En tapant : echo $HOST On doit obtenir le FQDN défini ci-avant. 5-C-3. Certificat serveur On va créer un dossier docker_tls dans le /home de notre utilisateur et on commence à suivre (pas bêtement, mais presque) les consignes de la documentation Docker, les étapes étant parfaitement décrites, je ménage vos touches Alt+Tab ou vous évite un torticolis si vous êtes en double écran en recopiant les étapes ici. 😉 Si vous souhaitez plus de détail sur l'explication de chaque étape, Rendez-vous sur la page. mkdir docker_tls cd docker_tls Puis on poursuit avec les commandes fournies par le guide : openssl genrsa -aes256 -out ca-key.pem 4096 openssl req -new -x509 -days 365 -key ca-key.pem -sha256 -out ca.pem openssl genrsa -out server-key.pem 4096 openssl req -subj "/CN=$HOST" -sha256 -new -key server-key.pem -out server.csr [[[ ATTENTION : Il se peut que vous obteniez l'erreur suivante : Il suffit dans ce cas-là de créer le fichier manquant : touch .rnd et de recommencer ]]] Arrive le passage le plus subtil, il va falloir définir les IP et les FQDN capables d'accéder à cette instance, ça se présente sous cette forme : echo subjectAltName = DNS:,IP: >> extfile.cnf Évidemment, il va falloir renseigner les valeurs de manière exhaustive, sous peine de devoir recommencer depuis cette étape. Ce passage permet de renforcer la sécurisation également, car tout nom de domaine (et donc IP associée) et IP non déclarés se verront refuser l'accès au socket (Connection refused sur Portainer). Il faudra au minimum ajouter $HOST (que l'hôte puisse accéder à sa propre instance, ça ne mange pas de pain), la boucle locale 127.0.0.1, et le FQDN et/ou l'IP de notre instance centralisatrice. Un exemple, où j'autorise en plus par exemple : - l'IP fixe publique de mon instance centralisatrice 51.25.152.236 (fictive) (en cas d'un problème de résolution DNS, je peux toujours y accéder) - l'enregistrement A qui lui est associé central.ndd.tld (ça peut également être mon dynhost pour les IP dynamiques) - l'IP privée de mon instance centralisatrice lorsque connectée au serveur VPN de mon VPS 10.0.0.2 echo subjectAltName = DNS:$HOST,DNS:central.ndd.tld,IP:51.25.152.236,IP:10.0.0.2,IP:127.0.0.1 >> extfile.cnf On poursuit : echo extendedKeyUsage = serverAuth >> extfile.cnf openssl x509 -req -days 365 -sha256 -in server.csr -CA ca.pem -CAkey ca-key.pem -CAcreateserial -out server-cert.pem -extfile extfile.cnf . 5-C-4. Certificat client Par facilité, on va rester sur la machine hôte et créer les certificats et la clé privée client. openssl genrsa -out key.pem 4096 openssl req -subj '/CN=client' -new -key key.pem -out client.csr echo extendedKeyUsage = clientAuth > extfile-client.cnf openssl x509 -req -days 365 -sha256 -in client.csr -CA ca.pem -CAkey ca-key.pem -CAcreateserial -out cert.pem -extfile extfile-client.cnf rm -v client.csr server.csr extfile.cnf extfile-client.cnf chmod -v 0400 ca-key.pem key.pem server-key.pem chmod -v 0444 ca.pem server-cert.pem cert.pem 5-C-5. Récapitulatif Si tout s'est bien déroulé, un petit ls -lt devrait donner ceci : 5-C-6. Proxy Il nous faut maintenant créer le conteneur servant de proxy, dont voici la page GitHub de l'image. Un modèle de fichier docker-compose : version: '2.1' services: docker-socket-proxy: image: sjawhar/docker-socket-proxy container_name: docker-socket-proxy network_mode: bridge volumes: - /path/to/the/server/certs:/run/secrets:ro - /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock:ro ports: - 2376:2376 restart: unless-stopped Puis : docker-compose up -d Ou par lignes de commande : docker create \ --name=docker-socket-proxy \ --net=bridge \ --restart=unless-stopped \ -v /path/to/the/server/certs:/run/secrets:ro \ -v /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock:ro \ -p 2376:2376 \ sjawhar/docker-socket-proxy Puis : docker start docker-socket-proxy Remarques : - /path/to/the/server/certs représente le dossier dans lequel vous allez placer vos certificats, cela dépend de l'OS de la machine cliente. Sur une distribution Linux classique, ça peut être dans le /home d'un utilisateur, dans /root ou partout ailleurs. Parmi les huit fichiers restants, trois nous intéressent pour ce conteneur : ca.pem, server-key.pem, server-cert.pem Ces trois fichiers doivent se trouver dans le chemin que vous aurez choisi pour /path/to/the/server/certs, pour ma part j'ai créé un sous-dossier certs dans le dossier du conteneur et je les y ai copiés. Le port 2376 est à ouvrir (et rediriger si besoin) sur la machine cible, évidemment. Et que le pare-feu de la machine, s'il y en a un, autorise les connexions sur ce port. Une fois le conteneur démarré, si tout va bien les logs du conteneur n'affichent rien, on le vérifie en tapant : docker logs docker-socket-proxy 6. Ajout de l'environment sur Portainer 6-A. Portainer agent On va ajouter l'agent en cliquant simplement dans Environment dans le menu latéral, puis + Add environment. On sélectionne Agent, puis on complète de cette manière : L'IP 192.168.1.50 est un exemple évidemment, on pense à préciser le port. On peut éventuellement ajouter des tags pour trier facilement les environments (utile si on supervise beaucoup de machines). Si vous cliquez sur Home dans le menu latéral, vous voyez maintenant votre instance distante avec le statut Up. 6-B. Proxy On commence par rapatrier les trois fichiers utiles pour le client : ca.pem (le même que pour le serveur), cert.pem et key.pem. La sélection des fichiers se fera par une fenêtre de parcours, comme sur une interface graphique classique Linux ou Windows. Pour ceux que ça n'aide pas, j'ai utilisé scp et ai mis les fichiers sur mon bureau Linux (attention à la majuscule, c'est -P, pas -p) scp -P <port-SSH> ca.pem cert.pem key.pem toto@central.ndd.tld:~/Bureau Pour Windows, vous pouvez récupérer les fichiers avec WinSCP par exemple via connexion SSH. Le serveur est maintenant accessible, il ne reste plus qu'à se connecter à Portainer et ajouter l'environment. Dans le menu déroulant de gauche, on clique sur Environment, puis + Add environment. Puis on complète de la sorte, en adaptant évidemment à ses propres données : On notera la sélection des certificats et de la clé en bas de la page. On clique ensuite sur "Add environment". Si vous cliquez sur Home dans le menu latéral, vous voyez maintenant votre instance distante avec le statut Up. 7. Utilisation de Github comme source des fichiers compose Il est possible de créer un dépôt personnel sur Github (ou tout autre logiciel git-compatible type Gitea, etc... notamment auto-hébergé 😉) afin d'y stocker ses fichiers compose, au lieu de les stocker sur la machine cible ou en utilisant les outils de Portainer. L'avantage est d'avoir accès depuis n'importe où, avec le niveau de sécurité que l'on a établi pour sa connexion à Github (2FA par exemple), à l'ensemble des fichiers de configuration de ses applications. Mieux, si on modifie un fichier, Portainer le détectera ou en sera informé et recréera le conteneur avec ses nouveaux paramètres. Pour cela, on va devoir dans un premier temps créer un token d'accès à Github pour Portainer. 7-A. Génération d'un personal acces token Tout d'abord, il faut créer un compte Github. Une fois ceci fait, on clique sur son portrait, puis Settings : Puis Developer settings tout en bas du menu à la gauche de l'écran -> Personal access tokens -> Generate new token : Ce sont, de mes tests, les permissions minimales à accorder via ce token à Portainer pour pull correctement les fichiers lors du déploiement de la pile (stack). On clique ensuite sur Generate token. ON NOTE BIEN LE TOKEN, SI ON LE PERD IL N'Y A AUCUN MOYEN DE LE RECUPERER. Il faudra alors en recréer un. On va maintenant créer un dépôt pour stocker nos fichiers. 7-B. Création d'un dépôt On clique sur son portrait puis Your repositories. Puis New. Voici un exemple de dépôt : On clique sur Create repository. On arrive sur notre dépôt, vide de tout fichier sauf du README qui contient la description entrée ci-avant. On pourra évidemment en faire une documentation si on en éprouve le besoin. On va maintenant changer le nom de la branche principale, pour qu'il corresponde à celui pré-établi par Portainer lors de la création d'une pile git. On clique sur branch : Puis, on clique sur l'icône en forme de crayon tout à droite de la ligne de la branche "main". On la renomme en master et on valide. On revient sur la page d'accueil du dépôt en cliquant sur Code. On va maintenant pouvoir ajouter ou créer nos premiers fichiers. 7-C. Création & ajout d'un fichier compose On a plusieurs possibilités : On clique sur Add file (voir impression d'écran ci-avant) : On télécharge sur le dépôt un fichier compose existant via Upload files. On crée un nouveau fichier en cliquant sur Create new file. On utilise git depuis sa machine pour alimenter son dépôt (non traîté). On va ajouter un fichier docker-compose existant depuis mon PC. On clique sur Upload files, on peut déposer le fichier à la volée ou parcourir l'arborescence, puis on clique sur Commit changes. Une fois le fichier ajouté, il est à la racine du dépôt. Si on souhaite créer une arborescence, il n'y a pas de fonction créer un dossier dans Github. Pour ce faire il faut éditer le fichier en question, en cliquant sur le fichier nouvellement ajouté puis la même icône crayon en haut à droite du cadre contenant le code du fichier. Si vous regardez en haut de l'impression d'écran, j'ai créé un chemin synology/docker-compose_exemple.yml Pour cela, j'ai simplement ajouté synology/ devant le nom du fichier compose, Github reconnaît une arborescence dès qu'on ajouté un /. Je conseille également de renommer les fichiers docker-compose.yml en ajoutant l'application en question, ce sera nécessaire pour dissocier les fichiers les uns des autres. Remarques : Vous noterez que j'ai déposé le fichier compose de Portainer, c'est purement pour l'exemple. C'est évidemment le seul fichier compose qu'on ne pourra pas exploiter via Portainer. 😉 Il n'y a pas d'adaptation spécifique à faire au niveau du contenu des fichiers compose par rapport à ce que vous avez l'habitude de faire directement via Portainer à la création d'une pile ou en ligne de commande. Et maintenant direction Portainer ! 7-D. Création de la pile Dans Portainer, on sélectionne l'environnement où l'on souhaite déployer la pile, puis on clique sur Add stack. On lui donne un nom, puis on choisit l'option Git repository. On complète de la façon suivante : Repository URL : On y met l'adresse de notre dépôt, concaténé à partir du nom d'utilisateur Github et du nom du dépôt, à c/c depuis Github. Repository reference : c'est la raison pour laquelle je vous ai fait changer le nom de la branche, Portainer propose master par défaut. Compose path : le chemin du fichier compose sur le dépôt. Il est possible de le c/c directement depuis le fichier en question : Authentication : Vu qu'on est sur un dépôt privé, il faut s'authentifer, c'est ici qu'on entre notre nom d'utilisateur Github ainsi que le PAT (Personal access token) généré précédemment. Automatic updates : Gros intérêt de ce procédé, les conteneurs sont dynamiquement liés à leurs fichiers de configuration sur Github. Deux moyens de procéder : Polling : Par défaut, toutes les 5 minutes, Portainer ira vérifier si le fichier a changé, si oui, il recréer le conteneur. Méthode la plus simple et recommandée Webhook : C'est Github qui signalera à Portainer que le fichier a changé. Quand vous utilisez cette option, Portainer crée un lien vers son API, lien à renseigner dans Github. Cette méthode a plusieurs implications. Il faut que les IP suivantes puissent accéder à votre instance Portainer (donc attention au pare-feu et au géo-blocage) : - 192.30.252.0/22 - 185.199.108.0/22 - 140.82.112.0/20 - 143.55.64.0/20 - 2a0a:a440::/29 - 2606:50c0::/32 De plus, il faut aller renseigner le lien vers Portainer dans Github, pour cela on va sur notre dépôt : On clique sur Add webhook puis : On entre l'URL fournie par Portainer, pas besoin d'ajouter de secret. Si on utilise un proxy inversé ou le port sécurisé de Portainer, on laisse activée la vérification SSL. Des tests que j'avais faits, seuls les commit comments ont besoin d'être cochés. Si ça ne fonctionne pas, choisissez Send me everything et éventuellement procédez par élimination pour trouver les événements nécessaires. Je recommande la méthode du polling, pas de problème d'accès car la requête part de Portainer. Il ne vous reste plus qu'à déployer les piles. 🙂 7-E. Variables d'environnement Il est possible, comme avec les outils natifs Portainer, de spécifier la valeur de variables d'environnement lors du déploiement de la pile. Par exemple, dans le fichier compose : environment: - MYSQL_ROOT_PASSWORD = ${MYSQL_ROOT_PASSWORD} Au moment du déploiement : Pour les férus de sécurité uniquement. 😉 MàJ : 11/11/2022
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